Rencontre avec Fabrice Nicolino (Nous voulons des coquelicots) pour son nouveau livre, « C’est l’eau qu’on assassine », et son nouvel appel.
Aujourd’hui, parler de l’eau revient à parler des sujets qui fâchent, alors nous en parlons dans ce podcast : pollutions, pesticides, Pfas, microplastiques, agriculture et élevage intensifs, nucléaire, mégabassines, médicaments, cosmétiques, stations d’épuration, pluies acides et pluies polluées, antibiorésistance, politiques, scandales dans la gestion de l’eau… Tous ces sujets sont sensibles et concentrent bien des crispations. Tous ces sujets posent des problèmes à l’eau, notre eau, celle qui était naturellement pure. Cette eau et sa pureté qui sont nécessaire à notre survie et à la survie du vivant sur cette planète. Maltraiter l’eau, c’est maltraiter nos vies. Il est temps d’agir.
Pour prendre conscience et pour agir, lisez ce livre, écoutez ce podcast et rejoignez l’appel de Fabrice Nicolino pour protéger l’eau en envoyant un mail à cette adresse [coquelicots2025@emailasso.net] pour indiquer que vous souhaitez faire partie du mouvement !
Présentation par l’éditeur :
Il y a des crises que l’on voit venir sans vouloir y croire. Celle de l’eau est l’une des plus graves. Un regard neuf et radical sur un problème systémique : il ne suffit plus de dépolluer, mais il faut cesser de polluer. Parce que nous sommes de l’eau.
C’est un basculement historique. Un vrai. L’eau potable, celle que l’on reçoit au robinet, a longtemps été un miracle. La preuve d’un grand progrès pour tous. Mais voilà que le signal s’inverse, car les pollutions cumulées de la chimie de synthèse l’ont transformée en un produit industriel. Tous les spécialistes, tous les distributeurs d’eau savent qu’il n’est plus possible d’arrêter les innombrables molécules en circulation. Ils le savent, mais le taisent encore, car il n’y a plus guère qu’une solution : casser le thermomètre, modifier en catimini les normes pour faire croire que l’eau est encore de l’eau. Or ce n’est pas vrai. Ce n’est plus vrai.
Bien au-delà, ce livre montre à quel point l’eau des nappes, des rivières, de la pluie, celle qui pénètre le sol, irrigue l’agriculture intensive, abreuve les golfs et les piscines, fabrique la neige artificielle, refroidit le nucléaire et les data centers, est proprement assassinée.
Par qui ? Une vaste coalition, décrite par le menu, mêle les multinationales de l’eau, les grands ingénieurs d’État, et des politiciens indifférents à cette question pourtant vitale. Le tout sur fond de corruption, de renvois d’ascenseur et de copinage endogamique. C’est grave ? Très. Parce que nous sommes tous de l’eau – notre cerveau en contient 80 % –, il faut changer, et vite. L’eau ne peut plus être un dépotoir. Elle est notre bien commun. Un bien sacré. Ce n’est plus l’heure de parler encore, mais d’agir. Nous devons devenir des Fremen, ces habitants de la planète Dune qui considéraient toute atteinte à l’eau comme un crime.
Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l’auteur avec François Veillerette de Nous voulons des Coquelicots (2018), ou encore de Bidoche : l’industrie de la viande menace le monde (2009) et Le grand sabotage climatique (2023).
Le site PubChem – National Library of Medicine. National Center for Biotechnology Information
Acheter le livre « C’est l’eau qu’on assassine », édition Les Liens qui libèrent, sur le site des libraires indépendants
On parle de ces podcasts de So Sweet Planet dans l’interview :
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